samedi 30 juillet 2011

Conjugaison


le verbe être

 Présent                   Passé

me som                 me somas
tu san                   tu sanas                
yov, yoy isi           yov, yoy isis
ame sam              ama samas       
tume san              tume sanas
Yone isi               yone sis  

Vocabulaire I ( commun à tous les dialecte romané )

à : ade                                       argent : lové                                  
à peu près : pray                       armoir : alman
abeille : berli                             amour :kamlipé
accord (d') : mishto                  an , anné : bersch
affamé : bokhalo                      
année : bersh
apercevoir : vdik
argent : lové
araignée : makri
arbre : ruk ( u se prononce ou)

vendredi 29 juillet 2011

Extrait de "Lav haratune disendir" Poème de Leksa Manush ( 1968)

Hey shunen, Romale, pendir
Lav haratune disendir,
Sir an phuv tati indikto
Baxtales Roma jivenas,
Te sir bogi bikeheritka
Piro sveti nadolenas

Sis khera te phuv Romenda,
Maroro sis chavorende,
Pengi phu yone kamenas, 
Kham tato, vesha dirvani,
Krig phuyatadir natradenas,
Ke vare riga najanas

Baravale nasis Romende,
Te corore nasis nin lende,
Uzyavya nasis nin lende,
Bicaja yov ran Romenge.
Zakamya-pes dilineske
Meyaven Roma slugenge

Farde vol'noma kamenas,
Sir cirikleRoma jivenas.
Rantasa jivipen sis brikto,
Pengi phu Roma curdenas,
Meyavel fedir dromitko,
Te vartal krigal tradenas.

Baxt te vol'noma rodenas,
Nikay butir la nalathenas,
Men'ki cerpinenas randir,
Gudle lava shundle rashandir:
"But kana kon cerpinela,
pe ko svetos bax jinela !"


Neve gil'a shunav Romendir
var, Khamune, shukar disendir  

                                                              
Vous les Roma, écoutez ces paroles,
Paroles du temps jadis où sur la chaude terre indienne
Les Roma vivaient heureux.
Ils n'erraient pas de par le monde
Comme des pauvres sans abris.

Ils avaient des maisons et des terres , les Roma!
Et du pain pour leurs enfants.
Ils aimaient ce pays et son soleil ardent,
Ses prairies et ses fôrets.
Ils n'abandonnaient pas leurs terres
Et n'allaient pas dans les autres pays.

Il n'y avaient chez eux ni riches, ni pauvres,
Jusqu'au jour où la colère divine 
Envoya une punition au Roma
Et pris un malin plaisir
A les transformer en serviteur

Ils aimaient beaucoup la liberté
Eux , qui vivaient comme des oiseaux,
Vivre avec les princes leur devient insupportable!
Ils abandonnèrent leur pays, les Roma !
Ils partirent sur les routes
Pour vivre ailleurs. 

Ils recherchèrent le bonheur et la liberté.
Nulle part, hélas, ils ne les ont trouvés.
Ils souffrirent le martyr chez les seigneurs,
Ils prêtèrent l'oreille aux douces paroles du clergé: 
"ceux qui souffrent aujourd'hui ,
Seront heureux dans l'autre monde!"

Ils n'ont pas cru à ces paroles,
Et sont partis plus loin...